jeudi 27 mars 2008

Excursion à Salinas de Guaranda

Durant le mois de novembre j'ai suivi un cours sur la sécurité alimentaire, la pauvreté et le développement organisé par la FAO et la FLACSO. Pour clôturer ce cours nous étions invités à participer à une sortie sur le terrain. Le dernier we de février nous voilà en route pour Salinas de Guaranda dans la province de Bolivar (une des plus pauvres et qui connait beaucoup de problèmes de nutrition). Ce village est un modèle, parfois critiqué, pour son développement communautaire. La population est organisée en coopératives et produit du sel, d'où son nom, des pelotes de laine, des tisanes, du compost, des huiles essentielles, des champignons séchés, du chocolat avec du cacao d'Esmeraldas et des fromages. C'est assez rare dans une zone aussi isolée de voir une même communauté produire tant de choses différentes. Le hic c'est l'influence de l'église salésienne dans l'organisation. Ce village a l'avantage de ne pas connaitre d'exode rurale bien au contraire de nouvelles familles viennent s'y installer.


Tout d'abord le voyage entre Quito et Salinas, 6h au lieu de 4 mais avec une bonne ambiance et notre Victor Hugo (c'est son prénom) au micro pour nous raconter quelques petites blagues.




En arrivant, on est sorti dans la "discothèque" en face de l'auberge. Au fait Salinas est à 3800m d'altitude donc ça caille.










Petite promenade dans le village et visite des différents sites de production.


L'office de tourisme communautaire




La fabrique de pelotes de laine.





La fabrication de compost avec des déchets organiques.


L'usine de séchage de champignons récoltés dans les forêts de pins.



Promenade jusqu'aux mines de sel.


Voilà c'est là que se récolte le sel.








L'eau qui sort de ce trou est chargée en sel et est collectée pour récupérer le sel par évaporation.




La boue de sel est soi-disant bonne pour la peau, tout ce que je peux dire c'est que ça pique.









Visite du village et de la fromagerie.


Les producteurs amènent le lait à dos d'âne ou de lama.




Chemin de retour à Quito.


Avec quelques pièges qui bloquent un peu le bus.



Mais à tout problème sa solution, tout le monde ramasse des pierres et remplit le trou pour passer.




Passage par un hameau perdu où les habitants nous ont rackettés. Ils avaient dressé un barrage et il fallait débourser quelques dollars pour avoir un droit de passage. Quand on voit leurs conditions de vie je ne leur jette pas la pierre.