Altitude : 2483 m, longitude : 78°27'08'' , latitude : 0°0'0''
La Mitad del Mundo est un lieu-dit situé à 22 km au nord de Quito.
Un peu d'histoire :
Au XVIII éme siècle, une équipe de savants français fut envoyée à Quito pour effectuer des mesures de la terre afin de définir quelle était sa forme exacte : pamplemousse ou citron. Sous la direction de Charles-Marie de la Condamine, l'équipe partit pour les Andes parce que c'est la seule zone sur la terre où la ligne de l'équateur traverse un paysage de hautes montagnes dégagées. De plus, on ne souffre pas de grosses chaleurs, il n'y a pas de malaria et surtout les observations scientifiques peuvent y être effectuées dans un paysage d'une grande visibilité (pas de jungle dense comme en Amazonie ou en Afrique).
De 1736 à 1743, les savants français accompagnés de 2 savants espagnols (Ulloa et Pedro de Maldonado) ont mesuré un degré d'un arc de méridien terrestre, ce qui correspond à une ligne d'environ 345 km, depuis l'observatoire de Mira au nord de Quito jusqu'à celui de Tarqui au sud de Cuenca. Cette mission a permis de définir que la terre était aplatie aux pôles et que l'endroit au passe la ligne de l'équateur. Le ligne rouge au pied du monument sur les photos représente le ligne définie par les scientifiques au XVIIIème siècle. La ligne exacte définie par la suite par des instruments de mesure plus performants situe l'équateur 300m plus au nord.
Après ce petit bout d'histoire, voilà pour ma petite histoire. Le dimanche 1er juillet, je suis partie avec les fils de la chef de projet équatorienne pour une petite visite des environs de Quito. Nous sommes allés au cratère de Pululaha dans le fond duquel se sont installées quelques familles.
Ensuite, nous nous sommes arrêtés près de ce monument qui nous intringués, mais qui s'est avéré n'être qu'un tout petit musée et l'occasion de perdre 3$. Ensuite nous sommes partis pour la Mitad del Mundo, site touristique payant bien exploité avec le monument, des musées gratuits, des cafés, des restaurants et même une arène pour les corridas. L'endroit est malgré tout agréable et le temps était magnifique.
Ensuite, direction les ruines d'une forteresse inca dont j'ai oublié le nom. Pour dire ruines, effectivement ce sont bien des ruines. Il n'y avait plus que quelques pierres pour délimiter les contours. Mon âme d'archéologue n'étant pas fort développée, je garderai de cet endroit le souvenir d'un vent terrible qui fait voler du sable et voile la vue sur le village voisin.
Et voilà une petite belge dans le vent.
Pour terminer la journée, nous sommes rentrés sur Quito pour visiter le centre historique et monter au Panecillo voir la vue sur la ville. Le Panecillo c'est une colline qui domine Quito et sur laquelle se trouve une vierge piétinant un serpent.
Vue vers le nord de Quito et vers ma maison
Vue vers le sud de Quito
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